Il semble donc qu’il faille globaliser l’ensemble des nouveaux an

Il semble donc qu’il faille globaliser l’ensemble des nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban, apixaban et bientôt edoxaban), pour simplifier selleck products leur gestion péri-opératoire et adopter une seule politique commune. En chirurgie réglée, une interruption des traitements 5 jours avant la procédure semble suffisante au vu de la pharmacocinétique de ces produits. Le dabigatran, dont l’élimination est essentiellement rénale et la demi-vie de 17 heures, n’est (le plus souvent…) plus présent dans la circulation plasmatique au-delà des 4 jours. Pour le rivaroxaban, dont la demi-vie varie entre 7 et 13 heures selon

l’âge et le statut clinique, le délai est un peu plus court. L’apixaban a, quant à lui, une demi-vie de 10 à 15 heures [26]. Cinq jours d’interruption paraissent donc un délai de sécurité suffisant, sauf peut-être chez les patients insuffisants rénaux modérés (clairance de la créatinine entre 30 et 50 mL/min) traités par dabigatran. NVP-AUY922 clinical trial Les patients pourraient être gérés en adoptant une stratégie mimant les recommandations de la Haute Autorité de santé française sur

les AVK [27]. La même stratification pourrait être proposée mettant d’un côté des patients à risque thrombotique élevé qui vont bénéficier d’un relais par HBPM (deux injections sous-cutanées par jour…) et les autres. Il s’agit des patients en arythmie complète avec un score de CHADS ≥ 2 ou des patients traités récemment pour un événement thrombo-embolique veineux. Les patients porteurs d’une valve mécanique sont exclus de cette approche car les NACO ne sont pas autorisés whatever ici. Pour les autres patients, traités pour un risque thrombotique moins important, l’arrêt

simple du traitement anticoagulant oral pendant 5 jours semble suffisant, sans relais par HBPM (figure 1). Enfin, un certain nombre de procédures actuellement réalisées sans interruption des AVK, comme la chirurgie bucco-dentaire ou la plupart des endoscopies digestives, doivent très probablement pouvoir aussi être réalisées sous NACO, ou après une interruption de 24 heures. Le GIHP propose la reprise à dose prophylactique le soir suivant l’intervention uniquement pour la prothèse totale de hanche et de genou (AMM). Dans les autres cas, une HBPM sera utilisée à dose préventive, jusqu’à ce que l’hémostase chirurgicale soit stabilisée et/ou que le cathéter d’anesthésie locorégionale soit enlevé. Puis, le traitement par NACO à dose curative est ensuite repris, le plus souvent à la 72e heure. De nombreuses questions demeurent, dont celle de l’arrivée en urgence d’un patient traité à dose efficace (dose thérapeutique) avec un nouvel anticoagulant oral. Le dabigatran est dialysable ; ce n’est pas le cas du rivaroxaban et pour l’instant aucun antidote n’est disponible.

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